12 Août 2021
Image d’illustration Le génie Civil 27 janvier 1923 site Gallica Site gallica.bnf.fr/BnF,
Sources Le génie Civil 27 janvier 1923 site Gallica Site gallica.bnf.fr/BnF, Revue Générale des chemins de fer et Tramways avril 1924 site Gallica Site gallica.bnf.fr/BnF Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale 1924. 1er et 2e semestre Cnum - Conservatoire numérique des Arts et Métiers - http://cnum.cnam.fr
Automotrices Berliet à voies métriques
Type RSL
Avec une caisse légèrement plus grande (9,45 mètres) que celle du type ANA( https://cheminot-transport.com/2021/08/les-automotrices-berliet-des-annees-20-premiere-partie.html )et malgré une largeur de seulement 2,2 mètres du fait de son écartement pour voies métriques, l’automotrice RSL pouvait accueillir 37 voyageurs dont 25 assis.
Le moteur était identique à l’ANA à savoir un 4 cylindres essence de 5,3 litres de cylindrée (110 X 140) développant 40 chevaux. La boîte disposait de 4 rapports donnant les vitesses de 9, 14 26 et 36 km/h. La transmission du mouvement aux deux essieux moteurs s’effectuait par chaînes.
Avec un empattement de 4,95 mètres et grâce au jeu radial de ses essieux de type Retcher, cette automotrice pouvait aborder les courbes de faible rayon en vitesse (vitesse toute relative) et sans secousse.
Sur son parcours d’essais comportant de fortes déclivités, la consommation d’essence s’était établie à 37 litres au 100 kilomètres.
La première mise en exploitation a eu lieu le 6 janvier 1923 sur les Chemins de fer du Rhône et de Saône et Loire.
Type RFM
D’une longueur de 8 mètres, l’automotrice de type RFM pesait 6,8 tonnes à vide et 9 tonnes en pleine charge. Elle pouvait remorquer un véhicule de 6 tonnes sur des lignes à profil ne dépassant pas 20mm/mètre.
Sa capacité d’accueil était de 21 voyageurs assis et 9 debout. Les bagages, quant à eux, prenaient place sur le toit sur une galerie aménagée dans la limite de 500 kilos.
Le moteur était identique aux deux précédentes, à savoir un 4 cylindres essence de 5,3 litres de cylindrée (110 X 140) développant 40 chevaux. Le refroidissement était assuré par un radiateur tubulaire placé à l’avant.
La boîte comprenait 4 rapports donnant les vitesses de 5, 10, 22 et 36 km/h plus une marche arrière. La transmission du mouvement à l’essieu arrière s’effectuait par cardans avec un pont démultiplicateur à engrenages coniques.
Les essieux avaient un empattement de 3 mètres et les roues un diamètre de 0,76 mètre. Le système de freinage comportait deux dispositifs :
- des freins à sabots agissant sur les quatre roues qui étaient commandés par un volant.
- des freins à mâchoires sur l’arbre de transmission
La consommation était annoncée pour 26 litres au 100km et le prix de revient kilométrique au voyageur était estimé à 0,037 franc. Le prix d’achat était affiché à 75 000 francs.
La première mise en service avait eu lieu en 1923 sur le réseau des chemins de fer vicinaux du Jura.
Type RBA 5 à bogie.
C’est la plus longue des 4 automotrices Berliet, sa caisse mesurait 10 mètres de long. La configuration avec un bogie de petites roues à l’avant et un essieu à l’arrière (5 mètres d’empattement) rappelle le Renault KA ou le de Dion Bouton de type C.
D’un poids de 12 tonnes à vide et de 15 tonnes en charge, elle pouvait accueillir 24 voyageurs assis et 10 debout avec une possibilité d’agencement des places plus dense. Des voyageurs supplémentaires pouvaient prendre place dans un véhicule de 6 tonnes qu’elle était en mesure de remorquer. Contrairement à la RFM, les 500 kilos de bagages étaient chargés à l’intérieur.
Les éléments mécaniques étaient semblables à la précédente.
Le moteur était identique aux deux précédentes, à savoir un 4 cylindres essence de 5,3 litres de cylindrée (110 X 140) développant 40 chevaux. La consommation était un peu plus élevée du fait de sa masse plus importante. (36 litres au 100 km).
Le refroidissement était assuré par un radiateur tubulaire placé à l’avant.
La boîte comprenait 4 rapports donnant les vitesses de 5, 10, 22 et 36 km/h plus une marche arrière. La transmission du mouvement à l’essieu arrière s’effectuait par cardans avec un pont démultiplicateur à engrenages coniques.
Le prix de revient kilométrique au voyageur était estimé à 0,045 franc.
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