28 Août 2021
Image d’illustration : Le génie civil 4 avril 1925 site Gallica.bnf.fr/BnF
Sources : Le génie civil 4 avril 1925 site Gallica.bnf.fr/BnF, Bulletin de la Société d'Encouragement pour l'Industrie Nationale 1924, La Nature 1926 Conservatoire numérique des Arts et Métiers - http: //cnum.cnam.fr
L’automotrice Schneider
Cette automotrice, nom que l’on donnait indifféremment à l’époque à un engin mû par un moteur à combustion ou électrique, a été utilisée sur la ligne de Saint Germain à Poissy appartenant au CGB (Chemin de fer de Grande Banlieue) dont le réseau desservait l’ancien département de Seine et Oise (équivalent des départements de l’Essonne, Val d’Oise et Yvelines + quelques communes situées dans les départements limitrophes). L’exploitation de ce réseau était assurée par la Société des transports en commun de la région Parisienne.
Description générale.
Cette automotrice de 9,25 mètres de long pour une masse de 10 tonnes disposait de deux cabines de conduite qui encadraient le compartiment des voyageurs de 40 places dont une vingtaine assises. L’accès se faisait par deux plateformes situées aux extrémités.
Le moteur à essence de 4 cylindres de 9,7 litres de cylindrée (135 x170) développait 60 chevaux à 1200 tours /mn. La particularité cette motorisation résidait dans son emplacement latéral au milieu de la caisse. Le schéma ci-dessus montre les différents éléments de la transmission du mouvement aux deux essieux par l’intermédiaire d’un embrayage Fieux, de cardans et de couples coniques. La boîte de vitesse comportait 4 rapports et un inverseur permettait la marche dans les deux sens à la même vitesse.
Vue latérale de l’accès au moteur avec panneaux ouverts.
Les performances de l’engin étaient les suivantes.
La vitesse de 50 km/h était atteinte en palier. La consommation d’essence s’établissait entre 30 et 35 litres au 100km selon les profils de la ligne.
Victime d’un accident, elle a été radiée assez rapidement puis remplacée par des automotrices Renault Scemia.
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