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Cheminot Transport

Les automotrices de section Z 4400

 

 

site gallica.bnf.fr / BnFImage d’illustration : Unknown authorUnknown author, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Sources/ RGCF site Gallica.bnf.fr/BnF, Loco Revue 674 septembre 2003, Revue de l’association française des Chemins de fer n°295 avril 1972, Correspondance ferroviaire Hors série 2/2004.

 

Automotrice Z 23400 futures Z 4400

 

Unknown authorUnknown author, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Au fur et à mesure de l’électrification du réseau du PO, le besoin en automotrices électriques pour assurer des dessertes omnibus devenait de plus en plus pressant. En vue de la mise en exploitation en traction électrique de la section Vierzon Brive en 1935,  la Compagnie d’Orléans commandait en 1933 les automotrices Z 23401 à Z23415. Celles-ci étaient livrées au PO/Midi entre Juin 1935 et le 28 septembre 1936.

Directement inspirées des Z 23100 (Z4100) qui faisaient déjà leurs preuves en banlieue de Paris depuis une dizaine d’années, les Z 23400 reprenaient une bonne part des caractéristiques de leurs sœurs aînées décrites dans https://cheminot-transport.com/2021/07/l-automotrice-z4100-60-ans-de-bons-et-loyaux-services.html avec notamment quelques aménagements intérieurs pour les adapter aux nouveaux services assurés. L’élément le plus visible qui les distinguait de l’extérieur était le deuxième pantographe là où les Z 23100 n’en avaient qu’un.

D’une longueur de 21,25 mètres pour un poids de 73  tonnes à vide, les automotrices de section telles qu’on les appelait pouvaient transporter 24 voyageurs en 1ère/2nde (banquettes à deux places de front avec accoudoirs)   et 44 en 3ième classe (alternance de banquettes à 3 places et 2 places) + 2 strapontins. Un compartiment à bagages et un wc en position centrale complétaient les équipements.

La partie électrique reprenait les moteurs des Z4100 mais dans une nouvelle version TC 107-2 se substituant au GE 277. Les 4 moteurs  développaient au total 640 kW en régime continu et 840 en unihoraire.  La construction pour la partie électrique avait été confiée à Jeumont-Le Matériel électrique SW et pour la partie mécanique à la société Lorraine de Dietrich à Lunéville.

Numérotées Z AB3sC5 Petyp, les automotrices de section ont d’abord été affectées au dépôt d’Orléans où elles assuraient les relations Orléans-Vierzon, Orléans- Tours et Orléans-Limoges-Brive.

Pendant la guerre deux unités furent détruites, une à Tours (Z 23401) et l’autre à Orléans (Z23409). Lorsqu’elles ont été rebaptisées en 1950, la numérotation a tenu compte des pertes de guerre et la nouvelle série a eu pour numéros : Z 4402 à 4408 et 4410 à 4415. Le marquage littéral devenant BCD Ptyp.

Après une première mutation aux Aubrais en 1956, une partie des Z 4400 rejoignaient le Sud Ouest et la ville de Tarbes en 1969 suivie d’une autre série deux ans après à Toulouse et Brive. Cette mutation vers le Sud était motivée par le remplacement des Z4500 qui avaient plus de 50 ans d’âge mais aussi par la radiation ou le déclassement des premières Z4300. A noter que la Z4402 rejoindra Paris Sud Ouest au début des années 70 pour assurer des navettes vers le triage de Brétigny triage (le terminus devant se situer au niveau du poste T).

Jean-Pierre Vergez-Larrouy, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Les derniers services commerciaux  ont eu lieu entre Toulouse (photo ci-dessus)s - Montauban, Toulouse- Montréjeau,  Bayonne- Saint Jean Pied de Port et Pau- Bedous. Les Z4400 restantes continuaient à assurer des dessertes ouvrières entre Toulouse et ST Jory, Brive et Estavel, Limoges et Puy Imbert, Tours et Saint Pierre des Corps.

Les dernières radiations ont été prononcées en 1985.

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